à jour! Psychotherapie-Berufsentwicklung 7 (14) 2021 43–43
https://doi.org/10.30820/2504-5199-2021-2-43
La crise du coronavirus n’est toujours pas surmontée – les chiffres seront à nouveau à la hausse cet hiver. Nous avons cependant renoncé à mettre à nouveau ce thème à la une de ce cahier, même si cette crise continue à peser sur nous-mêmes, sur la vie sociale et sur nos patientes et patients. Nous préférons aborder le thème de la «créativité en psychothérapie». La pandémie a déjà exigé de notre part de faire preuve de créativité.
Bruno de Raemy décrit dans sa contribution à la rubrique «Focus» trois clés de la créativité en psychothérapie : le passage à la perspective, l’art de l’incertitude et le renouvellement d’analogies. Il est important à ses yeux de ne pas réduire la créativité en psychothérapie au recours à des médias créatifs, mais de comprendre et de pratiquer la créativité comme un processus mental.
Il y aura besoin de créativité et surtout aussi de patience lors de la transition vers ce qu’on appelle le modèle de la prescription. Les actrices et acteurs qui sont assis à la table ronde et élaborent les conventions tarifaires et les concepts de l’assurance qualité doivent aussi se confronter aux perspectives des différents représentantes et représentants d’intérêts et parvenir, comme on l’espère, à une solution raisonnable d’ici l’été 2022. Le rapport de notre présidente Gabi Rüttimann décrit les thèmes qui devront être traités. Nous aurons également besoin de créativité lors des réaccréditations des filières de formation postgrade et de la mise en œuvre de concepts d’évaluation des thérapies que les étudiantes et étudiants suivent pendant la formation postgrade.
Nicola Gianinazzi parle de son travail de mise en réseau en Suisse italophone, et Sandra Feroleto aborde le thème de la COVID-19 et de ses effets (y compris politiques) dans son rapport sur la Romandie. Les Informations du Secrétariat signalent des remarques sur des prestations de service concrètes à l’attention de nos membres.
Ce sont trois séminaires relatifs à des thèmes actuels que l’ASP a tenus cette année dans l’espace germanophone. Kurt Roth et Isabelle Meier en parleront. Peter Schulthess donne un compte-rendu des rencontres de l’EAP dans la rubrique «Psychothérapie internationale».
Il est réjouissant de voir que le thème du «racisme en psychothérapie» du dernier cahier ait rencontré un écho parmi les lectrices et les lecteurs. Barbara Saegesser, une psychanalyste baloise ayant beaucoup d’expérience dans le travail humanitaire en Afrique Orientale, s’empare de ce thème dans sa contribution «Visages de l’étranger» et l’explore plus avant. Nous publions sa contribution dans la rubrique «Débats».
On y trouvera aussi une contribution de Marianne Roth qui reproduit la prise de position de l’ASP dans la procédure de consultation sur la stratégie de la qualité du Conseil fédéral.
L’interview avec un membre a cette fois-ci été mené par Veronica Defièbre avec Emanuel Weber.
La rubrique «Connaissances» contient deux contributions. Anna Miller expose à quel point un sain équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle est importante dans la manière dont nous utilisons la numérisation de notre quotidien et les réseaux sociaux. La tentation est grande de rester en permanence en ligne, et pèse aussi sur nous autres psychothérapeutes au niveau de la santé et au plan social.
C’est à la plume de Kurt Greiner que nous devons une contribution particulière tout à fait créative à la théorie scientifique. Celui-ci présente sous la forme d’une bande dessinée le principe de base herméneutique de la psychothérapie.
Deux discussions de livres complètent ce cahier. Marianne Roth évoque un livre du monde des arts que Silvia Boadella a écrit à propos de l’œuvre de sa grand-tante Sophie Taeuber-Arp. Peter Schulthess discute d’un livre traitant d’un thème psychothérapeutique, la peur, écrit par la psychanalyste Jeannette Fischer.
Ce cahier se conclut par le calendrier des manifestations.
Je vous souhaite une bonne et agréable lecture !
Peter Schulthess