à jour! Psychotherapie-Berufsentwicklung 8 (16) 2022 31–31
https://doi.org/10.30820/2504-5199-2022-2-31
Dans le domaine de la psychothérapie, nous nous trouvons effectivement cette année en Suisse à l’aube d’une ère nouvelle. Avec le modèle de la prescription, c’est un changement d’époque auquel assistent les psychothérapeutes indépendants et tous ceux qui travaillaient jusqu’à présent sur la base du modèle de la délégation. Mais tout porte aussi à croire que c’est également un changement d’époque qui s’annonce pour l’association ASP. Le rapport de la présidente vous exposera ces deux points.
Vous trouverez en outre au chapitre Actualités des informations actuelles du secrétariat ainsi que les rapports provenant de la Suisse romande et de la Suisse italophone. L’un et l’autre ont également trait au thème de la transition du modèle de délégation vers le modèle de la prescription. Marianne Roth vous informera de la manière dont les personnes suivant une formation postgrade peuvent continuer à être recrutées dans des cabinets afin d’acquérir une expérience clinique.
Dans la rubrique Psychothérapie internationale, vous trouverez un rapport de Gabriela Rüttimann relatif aux sessions de l’EAP en octobre 2022. L’ASP a tenu en août une session sur « L’assurance qualité dans la pratique psychothérapeutique ». Le rapport de session (rubrique Conférences) correspondant a été rédigé par Kurt Roth. Les cabinets qui travaillent dans le cadre du modèle de la prescription doivent montrer la manière dont ils assurent et poursuivent le développement de leur qualité, y compris celle de leur traitement. Cette session a été l’occasion de se familiariser avec ces questions.
Le fait que le modèle de la prescription n’est pas seulement une partie de plaisir mais soulève aussi des questions critiques, c’est ce que démontre une contribution de notre collègue Martin Rufer dans la rubrique Débat. Vous trouverez en outre deux réactions de lecteurs en réponse à la contribution de Marie Anne Nauer dans le dernier cahier sur le thème de l’écriture inclusive. L’un et l’autre partagent son opinion que d’un point de vue linguistique, le genre masculin devrait rester la norme. C’est volontiers que nous sommes prêts à publier d’autres réactions sur ces deux thèmes afin de continuer à enrichir les débats.
La rédaction profite de cette occasion pour faire part d’une remarque à propos du sujet de l’écriture inclusive dans à jour! et Psychotherapie-Wissenschaft : nous publions les contributions des auteur(e)s dans l’écriture choisie par ces derniers et ces dernières et nous contentons, lors de la relecture, de veiller à ce que ce choix soit respecté de façon cohérente dans toute la contribution. Nous ne nous voyons pas dans un rôle de censeurs linguistiques et ne prétendons nullement prescrire un mode d’écriture donné.
Dans la rubrique Demande, vous trouverez un entretien avec notre membre Mara Foppoli de Lugano. Sous Savoir, Marianne Roth retrace le chemin plein d’embûches parcouru ces dernières années vers le modèle de la prescription. Nous avons choisi d’illustrer la rubrique Focalisation en évoquant les effets de la pandémie de COVID-19 et les restrictions que celle-ci a entraînées sur le bien-être psychique d’enfants et d’adolescents. Marianne Roth a rassemblé les résultats de diverses études récemment publiées à ce sujet. Celles-ci montrent amplement que les enfants et les adolescents ont davantage souffert que les adultes.
La Discussion de livre choisie concerne la description d’un petit livre très réussi destiné à expliquer aux enfants de parents concernés, dans une langue accessible à ces derniers, les conséquences d’un trouble bipolaire sur le comportement du parent atteint.
Le Calendrier des événements conclut ce cahier.
Je vous souhaite une bonne lecture !
Peter Schulthess, directeur de la rédaction