Actualités de la Suisse italienne

Nicola Gianinazzi

à jour! Psychotherapie-Berufsentwicklung 10 (19) 2024 36–36

https://doi.org/10.30820/2504-5199-2024-1-36

Comme nous en avons l’habitude depuis plusieurs années, la fin de l’année 2023 a une nouvelle fois monopolisé notre attention sur le modèle de la prescription et ses implications sur de multiples niveaux de réflexion. Analyser ces éléments nous oblige également à les relier à la pratique psychiatrique et à la « psychothérapie déléguée », procédures avec lesquelles les cabinets indépendants notamment ont eu jusqu’à présent peu de contact, mais dont ils avaient constaté les effets. Il s’agit là de mon point de vue de réflexions critiques primordiales qui ne devraient cependant pas être trop vite classées comme entièrement vraies ou entièrement fausses. En fin de compte, le tout, désormais pleinement affilié, s’inscrit dans l’évolution du système de santé suisse et dans les développements clinico-académiques.

Comme je l’indiquais déjà dans le dernier numéro de à jour ! et qui reste d’actualité, nombreux sont ceux qui ont eu l’occasion cet été de se mesurer aux « quelques pages » à remplir après la 30ème consultation. Ils auront pu constater à quel point la procédure est fastidieuse et inutile et nous catapulte par ailleurs dans le rôle d’« assistants administratifs » au service de plusieurs collègues médicaux qui disposent de leurs propres modalités cliniques et de gestion : une charge non négligeable, dont nous espérons tous qu’elle disparaitra prochainement.

Mais la nouvelle la plus importante de ces derniers temps reste sans aucun doute l’introduction du poste de rédacteur dans les travaux de la Commission des professions de la psychologie (PsyCo), dont les membres de la direction ont changé. Comme c’est souvent le cas dans ce type de postes, l’ampleur du travail s’est avérée plus importante et les rendez-vous plus nombreux que prévus. Cet état de fait est à la fois dû à la préparation des dossiers attribués et de notre décision d’être présents à chacune des deux sous-commissions : dans celle des diplômes (principalement de psychologie et de psychothérapie) et dans celle de l’accréditation des programmes de psychothérapie et des 4 autres domaines de spécialisation. La phase d’acquisition de nouvelles compétences et de renforcement des anciennes a débuté dans les différents dossiers. Il s’agit d’un processus qui prendra un temps considérable ou autrement dit, qui fera l’objet d’améliorations et de mises à jour. J’apprécie déjà les contacts, l’échange et les dialectes typiquement suisses de nos réunions qui ont lieu aussi bien en présentielle qu’en ligne.

Nicola Gianinazzi est membre du comité et délégué de la Suisse italienne.